Du président de la république au Prisonnier
La Descente aux enfers des chefs d’état africains
Il s’appellent: Laurent Gbagbo, Charles Taylor, Hissène Habré, Hosni Moubarak…
Qu’ont-ils en commun?
Ils sont africains, Ex- présidents de la république en Côte d’Ivoire, au Libéria, au Tchad et en Egypte respectivement et aujourd’hui prisonniers.
Chef d’accusation?
Laurent Gbagbo: Crime contre l’humanité et Crime de guerre
Charles Taylor: Crime contre l’humanité et crime de guerre
Hissène Habré: Crime contre l’humanité
Hosni Moubarak: Crime contre l’humanité, Meutre et tentative de meurtre
Vues les méthodes de represaille dont usent encore certains Chefs d’états africains pour la concervation et l’accès au pouvoir on a l’impression que ceux-ci ne sont pas encore arrivés au 21ème siècle dans lequel tous les moyens ne sont pas nécessairement bons quelque soit leur efficacité.
Sans doute marqués par le contexte dans lequel ils vivaient, certains philosophes entre autres Nicolas Machiavel (le prince) et Jean Paul Sartre (les mains sales) ont dans leurs écrits entrepris de donner des conseils concernant les moyens necessaires permettant d’acceder au pouvoir ou alors de le conserver.
Ces oeuvres que les dirigeants africains ont sans doute eu à lire dans le cadre de leurs études, semblent les conduire à la déroute. Si les méthodes de represaille étaient considérées comme legitimes au XVIe siècle, lors de la parution du Prince par example il n’en est pas le cas au XXIe Siècle ou les droits de l’Homme prévalent et ou la guerre est désormais considérée comme „ultima Ratio“.
S‘ inspirer des oeuvres d’une époque où les règles de jeux, les sociétés et les données étaient autres pour faire de la politique dans un contexte moderne, à l’ère de la mondialisation et de la communication aboutit forcément à la perdition.
En fait vue leur l’âge avancé, il est désormais difficile à certains Présidents africains de s’accommoder au monde actuel qui change en une vitesse vertigineuse. Au lieu d’admettre que leur époque est dépassé et de transmettre les rênnes à une génération plus jeune et plus moderne à temps et de quitter le pouvoir dignement, ils s’y accrochent tel un naufragé à sa bouée en usant de tous les moyens necessaires pour le conserver. Ce n’est donc pas étonnant que ces derniers finissent derrière les verroux.
Le plus surprenant cependant est que les Chefs d’état en exercice n’ent tirent pas Leçon…